Les pièces à traiter sont immergées dans une cuve remplie d’une peinture hydrosoluble se comportant comme un électrolyte sous l’action du courant électrique. Les particules de peinture ont le pouvoir de migrer sur une électrode (cathode) qui est la pièce à protéger.
Avant d’engager le processus de revêtement, l’applicateur de poudre doit s’assurer par un test de quadrillage que la cataphorèse est adhérente (adhérence classe 0) selon la norme NF EN ISO 2409.

Des variations de brillance sont admissibles dès lors que le test d’adhérence est satisfaisant.
Le thermolaqueur devant exécuter une prestation sur cataphorèse doit vérifier s’il existe des « bulles » de traitement.

Généralement ces « bulles » de traitement se produisent, pour les menuiseries, dans des parties situées à l’intérieur du volume bâti et n’altère que le dépôt de cataphorèse.

Elles devront être reconditionnées par :

  • Primaire zinc si la zone affectée se trouve à l’intérieur du volume bâti
  • Primaire zinc si la zone affectée se trouve à l’extérieur du volume bâti et si la phosphatation n’est pas altérée
  • Métallisation si la zone affectée se trouve à l’extérieur du volume bâti et si la phosphatation est dégradée.

S’il existe des « grumeaux » à la sortie des évents, ces désordres devront être éliminés avant de commencer le thermolaquage.

La zone éventuellement altérée sera réparée suivant les préconisations précédentes.

Dans tous les cas la cataphorèse donne lieu à un dégraissage avant poudrage, sauf si la cataphorèse est intégrée à l’unité de poudrage. Le dégraissage doit être effectué par voie chimique automatique et dans des cas exceptionnels par voie manuelle « au chiffon ».
Pour des raisons esthétiques, l’applicateur de poudre devra vérifier si une dérive de teinte ne se produit pas pendant l’exécution de sa prestation

Les épaisseurs de poudre à appliquer sur une préparation par cataphorèse sont identiques à celles recommandées par les fabricants de poudre pour le traitement standard des pièces en aciers (+ ou – 100 microns).